top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurCharlotte

La madone Sixtine de Raphaël



Raphaël réalisa La madone Sixtine entre 1512-1513. Ce peintre, originaire d’Urbino, commença son apprentissage en tant que peintre dans l’atelier de son père. A l’âge de onze ans, en 1494, Raphaël part continuer sa formation de peintre à Pérouse auprès du Pérugin. Cet homme influencera le jeune style de Raphaël. Devenu Maestro et peintre aguerrit, il poursuit son aventure à Florence. Il y travaillera pour les Médicis. Le jeune artiste rencontre Michel-Ange et Léonard de Vinci dont il s’inspirera. Jules II l’appelle à Rome pour y réaliser les fresques des chambres du pape. C’est ici qu’il peint La madone Sixtine. Cette peinture fut commandée par le pape Jules II pour l’église de San Sisto à Plaisance (Émilie-Romagne, Italie) en remerciement du soutien de la ville dans la guerre papale contre les Français.


Cette peinture de Raphaël, présente la vierge apparaissant avec le Christ enfant dans des nuages (composés d’anges). La vierge est représentée avec une robe rouge, bleu et un voile jaune marchant sur des nuages. Ces couleurs sont celles de Marie. A gauche, Saint Sixte, vêtue d’habits de pape, regarde le Christ, et pointe l’index de sa main droite vers le spectateur. Sa tiare papale est proche de lui. De l’autre côté, sainte Barbe regarde vers le bas. A côté d’elle nous pouvons apercevoir le début d’une tour (un de ses attributs) qui rappelle le moment où son père l’enferma dans une tour car elle refusait de se marier pour se consacrer à Dieu. Tous les personnages sont vêtus d’habits aux couleurs chatoyantes. Les saints sont les protecteurs de la famille della Rovere du pape. Pour moi ce tableau invite à la méditation par l’aspect vaporeux des nuages.


Différents éléments dans ce tableau vont évoqués l’incarnation du Dieu sur terre :

- Deux rideaux ouverts encadrent la scène. Ces rideaux ne sont pas là par hasard, ils montrent Jésus brisant le voile, se rendant vivant sur terre.

- Ensuite, en bas de la composition, deux putti (anges) regardent vers le haut. D'après l'ancien testament, ces putti étaient les gardiens du voile tiré devant l'arche d'alliance. Ces êtres angéliques étaient à côté de l'arche et leurs ailes déployés forme un abris et un siège pour Dieu. Lorsque Dieu s'incarne il se fait homme et le voile s'ouvre. Le travail des chérubins touchent à sa fin.

- Enfin, ce tableau était placé dans l’église San Sisto en face d’un crucifix et fut réalisé tout spécialement pour cette place. Le regard de Jésus enfant et de la Vierge vont vers ce crucifix. Cela explique leurs regards graves car ce crucifix rappelle sa propre mort tragique.

Le Christ est mort par amour pour l'humanité, et c'est depuis ce moment que nous pouvons aller rejoindre notre partie divine par le coeur. Notre coeur garde ce sanctuaire de notre âme céleste, emplie d'un amour sans fin.

C’est un message d’espoir et d’espérance, et même encore à l’heure actuelle car il symbolise l’idée que le divin est en chacun de nous et que nous pouvons par nous-même accéder à la divinité.


Et si ce confinement nous invitait à rejoindre notre partie céleste et originelle par la méditation ? Coro-navirus contient le mot couronne faisant référence au chakra coronal, qui nous relie au monde spirituel et divin. Tournons nous vers le divin.

44 vues0 commentaire

Art'issant de la lumière

bottom of page